ALZHEIMER: Vitamine D et Omega 3 pour effacer les plaques amyloïdes
Posted: 11 Feb 2013 09:57 AM PST
Cette équipe de chercheurs de l’Université de Californie - Los Angeles a mis en évidence comment la vitamine D3 et les acides gras oméga-3 peuvent améliorer la capacité du système immunitaire à effacer les plaques amyloïdes du cerveau, une des caractéristiques principales de la maladie d'Alzheimer. Leurs travaux, présentés dans l’édition du 5 février du Journal of Alzheimer's Disease identifient les gènes clés et les voies de signalisation régulés par ces nutriments, qui peuvent aider à contrôler l'inflammation. De précédentes recherche de laboratoire par la même équipe avaient permis d’identifier des mécanismes clés de l vitamine D3 qui contribuent à éliminer la protéine bêta-amyloïde. Cette nouvelle étude élargit le rôle de la vitamine D3 et souligne celui des oméga-3. Dr Milan Fiala, chercheur à l’UCLA et son équipe, ont prélevé des échantillons de sang de 2 patients atteints d'Alzheimer et de sujets sains et ont isolé des cellules immunitaires critiques appelées macrophages. Les macrophages engloutissent les déchets de bêta-amyloïde. L'équipe a incubé ces cellules immunitaires avec la protéine bêta-amyloïde puis ont ajouté soit une forme active de la vitamine D3 (1alpha, 25-dihydroxyvitamin D3) soit une forme active de l'acide gras oméga-3 (Résolvine D1) à certaines des cellules afin de mesurer leur effet sur l'inflammation et l’absorption de la bêta-amyloïde. Les deux composés améliorent la capacité des macrophages à engloutir la bêta-amyloïde et à inhiber la mort cellulaire induite par la protéine. Chacune de ces molécules utilise des récepteurs différents mais des voies de signalisation communes. Les chercheurs constatent également que les macrophages de patients atteints d'Alzheimer expriment différemment les gènes inflammatoires, par rapport aux témoins sains. Une étude plus approfondie pourrait permettre d’identifier les modèles distincts de transcription de ces gènes inflammatoires et préciser les étapes de la maladie explique Mathew Mizwicki, co-auteur de l’étude. Chaque patient aurait besoin d’un équilibre « délicat » entre la supplémentation en vitamine D3 et en oméga-3 et l’équilibre nutritionnel du patient pour optimiser la suppression de la protéine bêta-amyloïde. Ce point expliquerait les données contraires sur les effets des oméga-3 sur la maladie d’Alzheimer. La prochaine étape est donc une étude plus large pour confirmer ces résultats, ainsi qu’un essai clinique avec oméga-3, concluent les chercheurs. Source: Journal of Alzheimer's Disease 34 (2013) 1–5 1α,25-Dihydroxyvitamin D3 and Resolvin D1 Retune the Balance between Amyloid-β Phagocytosis and Inflammation in Alzheimer’s Disease Patients (vignette NIH- amyloid plaque in the brain of a person with Alzheimer's disease) source: www.santelog.com
Déceler la maladie d’Alzheimer avec une simple prise de sang
Posted: 11 Feb 2013 09:53 AM PST
Une société israélienne a développé un test sanguin pour la maladie d’Alzheimer, il sera possible de déceler la maladie d’Alzheimer avec une simple prise de sang.«Aujourd’hui, l’une des principales faiblesses dans la maladie d’Alzheimer est le fait que les médecins découvrent trop tardivement que leurs patients sont atteints de la maladie d’Alzheimer, et malheureusement dans beaucoup de cas, il est trop tard», dit Ilya Budik, le PDG de NeuroQuest , une société israélienne qui a développé un test sanguin pour la détection précoce de la cause la plus fréquente de mort dans le monde entier atteints de démence : La maladie d’Alzheimer. « Il y a de nombreuses et nouvelles thérapies en cours de développement, et les test les plus réussis montrent que plus tôt un patient est traité, plus le traitement sera efficace», dit-il. La société soutenue par le gouvernement Misgav dans le nord d’Israël, NeuroQuest a récemment reçu 500.000 dollars, grâce à un financement mené par le Groupe InterTech en Caroline du Sud et le Fonds Maryland/Israël. Ce demi-million de dollars permettra de faire progresser les recherches de NeuroQuest pour un essai de validation clinique dans quatre centres médicaux aux États-Unis, et d’établir un centre de développement américain aux côtés de ses partenaires de Caroline du Sud. Les premiers essais sur l’homme en Israël ont montré que NeuroQuest qui existe depuis 20 ans de recherche par le professeur Michal Schwartz, de l’Institut Weizmann des sciences, il a montré que dans 87 % des cas, la prise de sang peut détecter la maladie d’Alzheimer et la SLA, deux maladies neurodégénérative commune. Avec des tests sanguins, explique Budik, plus de 70% des patients pourront recevoir un traitement significatif. « Cette découverte nous a donné la preuve selon le Pr M. Schwartz, que certaines parties du système immunitaire sont impliquées dans la protection du système nerveux central, une avancée spectaculaire pour guérir de maladies neurodégénératives ou des blessures neurales», selon Budik
Prévenir l’Alzheimer
Posted: 11 Feb 2013 08:18 AM PST
Le niveau d‘éducation ainsi que les saines habitudes de vie retarderaient les symptômes de la maladie d’Alzheimer. C’est en tout cas ce que viendra expliquer le Dr Serge Gauthier, directeur de l’Unité de recherche sur la maladie d'Alzheimer du Centre McGill d'études sur le vieillissement, lors d’une conférence le 22 février prochain. «La prévention de la maladie d’Alzheimer est un sujet très populaire depuis un an, explique d’entrée de jeu le Dr Gauthier. C’est une approche style de vie qui permet de contrôler les facteurs de risque.» Contrôler les facteurs de risque Parmi ces facteurs, citons l’âge, la haute pression, l’excédant de poids et l’hypertension. «La haute pression, le poids et l’hypertension font partie d’un ensemble de facteurs de risques vasculaires qu’on peut contrôler avec de saines habitudes de vie.» En plus des saines habitudes de vie, le Docteur n’hésite pas à citer d’autres effets préventifs démontrés par diverses études scientifiques. «En Suède, on a réalisé qu’un homme de plus de 70 ans qui vivait avec une femme aurait moins de chance de développer la maladie qu’un homme vivant seul. La consommation d’alcool aurait aussi un effet protecteur, surtout après 70 ans. En France, on parle d’un verre de vin par jour», d’ajouter l’auteur de nombreux articles et ouvrages sur le sujet. Pour Lise Lalande, directrice générale de la Société Alzheimer Laval, tout ceci constitue un «réel message d’espoir». «Le Dr Gauthier explique aussi qu’on peut arrêter la maladie où elle est, avant que les difficultés dans notre quotidien apparaissent, déceler la maladie, la prévenir et stopper sa progression», poursuit Mme Lalande, qui organise l’évènement. Dès l’enfance Si le Dr Serge Gauthier recommande aux personnes de 40 ans et plus d’adopter de saines habitudes de vie, la prévention peut également se faire à un âge bien plus précoce. Selon lui, l’école favoriserait la fabrication de connexions neurologiques en augmentant les réserves cérébrales et cognitives. «Il a été étudié que sur des populations de jumeaux, entre un qui est allé jusqu’en 10e année et l’autre en 5e année, il y a eu une différence de 5 ans dans l’apparence des premiers signes de la maladie. Plus on va à l’école, plus il y a une protection», ajoute-t-il. L’Australie et la France, des modèles Si les Québécois doivent s’investir dans la prévention, l’État doit également faire sa part. «Malheureusement, au Québec, il n’y pas assez de médecins de famille. C’est difficile de transmettre le message des bonnes règles pour la prévention des AVC et de la démence. Il nous manque encore un virage de prévention au Québec, comme en Australie et en France.» Deux pays dans lesquels le réseau de médecins en première ligne est mieux organisé et les cliniques qui évaluent la mémoire sont bien implantées, selon M. Gauthier. «Au ministère de la Santé et des Services sociaux, ils sont en train de couper de 13 % dans les fonds de recherche, alors que des études allaient démarrer. Investir dans la prévention, c’est un investissement qu’une société fait sur le long terme», croit-il. La conférence de 90 minutes sera présentée à la salle Marcellin-Champagnat, le lundi 25 février, à partir de 19h30. Le coût de l’entrée est fixé à 5 $ et le stationnement sera gratuit au Collège Laval, adjacent. Une période de questions sera prévue à la fin de la rencontre. Information et réservation : info@alzheimerlaval.org ou 450 975-0966. source: www.courrierlaval.com